Vanille, Rhums et Punchs font la fierté du fenua à Paris

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Belles réussites polynésiennes aux concours général du salon international de l’Agriculture, qui prendra fin dimanche 1er mars, porte de Versailles à Paris.

En effet, deux médailles d’or ont été décernées à deux producteurs de vanille et deux autres dans la catégorie Rhums et Punchs.

Rupe Tuhei-Faahu, producteur de vanille depuis 2002, n’en revient pas. Pour sa première participation au concours général il a glané une médaille d’or récompensant la qualité de ses gousses distribuées sous la marque Vanilla Vairupe : « Je ne m’y attendais pas du tout pour une première exposition à Paris. Je n’ai pas pris au sérieux le concours. Je me suis rendu compte de l’intérêt de gagner une médaille après les résultats. Car je ne compte plus les messages sur ma page facebook. Toute la commune de Huahine est contente. C’est une grande fierté pour la commune. Je ramène le titre seize ans après ».

De son côté, Teava Rurua participe pour la quatrième fois au salon et s’est présenté pour la troisième fois au concours. Sa constance a été récompensée car il a reçu, lui aussi, une médaille d’or pour sa vanille tahitensis. Un atout quand on veut gagner en notoriété : « Quand on vient sur ce genre d’événement, il faut se faire connaître. Pas forcément exploser les ventes mais se faire connaître. Moi je suis un producteur. Je prépare ma vanille, je la transforme et je l’exporte. Je peux donc certifier aux clients les méthodes de travail du début à la fin du processus », a-t-il indiqué

Un rhum bio primé

Après une médaille d’argent en 2018, une médaille d’or en 2019, le Punch Schrubb de Tamure Dream, de David et Youk Moux, a encore été distingué cette année avec une nouvelle médaille d’or. Un punch devenu une valeur sûre du concours général : « C’est un produit très bio. Il est fait avec les oranges de Tamanu, sans pesticides, ni engrais. C’est naturel. C’est cela qui fait la différence. L’autre différence c’est aussi que les autres utilisent du bigaradier, un mélange de pamplemousses et d’oranges, un fruit qui est plus amer. Nous, nous utilisons l’orange sucrée des plateaux sauvages » a précisé David Moux.

Enfin, Laurent Masseron, à la tête de Pari Pari Distillerie de Taha’a a obtenu sa médaille d’or pour son T rhum. Ce passionné s’est installé en 2005 à Taha’a en quête de variétés anciennes de canne à sucre, et a créé le Domaine Pari Pari.

Sa production a d’abord été centrée sur huile de coco vierge, le Tamanu et les légumes, ce qui lui a, d’ailleurs, permis de devenir producteur certifié en Agriculture Biologique en 2007. Depuis 2015, il produit le T Rhum, avec l’aide d’une quarantaine de producteurs locaux, aujourd’hui médaillé.

Source: Gouvernement

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