Fête de l’autonomie: plus d’un millier de personnes rassemblées à Papeete

0

Le 41ème anniversaire de la fête de l’Autonomie interne a été célébré simplement mais dignement, dimanche après-midi, dans les jardins de la mairie de Papeete.

En moins de soixante-douze heures, en effet, à la suite du refus de la Présidence d’accorder l’autorisation d’occuper le parc Paofai où est érigée la stèle de l’Autonomie, les organisateurs ont activé le « plan B » de mains de maître. Aussitôt dit, aussitôt fait, plusieurs chapiteaux, chaises et drapeaux en nombre ont « fleuri » le site dans les temps pour accueillir la population.

Grâce à la mobilisation de tous les courants autonomistes, représentés ou non à Tarahoi, et avec le précieux concours du tavana de la capitale polynésienne, Michel Buillard, l’événement a drainé un nombre de participants encore plus important que celui attendu. Un rassemblement sans fioriture, décomplexé, qui a permis de célébrer dans la joie et dans le respect de nos traditions cette date qui restera à jamais gravée dans la mémoire d’une grande partie de la population attachée à son appartenance à l’ensemble français.

Une place que l’on doit à un homme, l’ancien président Gaston Flosse qui, à l’aube de ses 94 ans, et malgré une santé très diminuée ces jours-ci, n’aurait manqué la fête pour rien au monde ! A son arrivée, en fauteuil roulant, poussé par l’ancien président Edouard Fritch, le « père de l’autonomie » a été chaudement applaudi par le public.

A tour de rôle, les leaders autonomistes ont défilé au pupitre pour dire à quel point cette célébration a du sens. Quand bien même le gouvernement Brotherson a voulu l’effacer du calendrier officiel pour que le 29 juin ne soit plus considéré comme un jour férié au profit du 20 novembre correspondant à la montée des Pléïades, tous les ténors présents ont redit leur attachement à cette célébration. Et ce n’est pas l’intervention inopinée d’une poignée de royalistes avec, à sa tête, Joinville Pomare et Hiro Tefaarere venus rappeler les engagements qui n’auraient pas été tenus au moment de l’annexion de nos îles par la France, qui changera quelque chose au cours de l’histoire qui est en train de s’écrire…

Loading

Laisser un commentaire