3 octobre 2024

Biden a t-il toute sa tête pour diriger la première puissance mondiale ?

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Pour une fois, les éditeurs du tabloïd américain New York Post n’ont pas eu à se creuser longtemps la tête pour trouver un titre de une. Ils se sont, en effet, contentés de reprendre les mots contenus dans le rapport du procureur spécial Robert Hur, rendu public le 8 février.

S’il a décidé de ne pas poursuivre Joe Biden pour sa mauvaise gestion de documents classifiés, Hur n’en a pas moins largué, avec ce rapport, une véritable bombe sur le locataire de la Maison-Blanche en campagne pour sa réélection.

Accompagnée d’une photo peu flatteuse du locataire de la Maison-Blanche, la phrase imprimée en gras sur la une du tabloïd – “Un homme âgé à la mémoire défaillante” – suffit amplement pour faire mouche et se passerait presque des innombrables articles et chroniques offensives que le quotidien conservateur consacre à dénoncer la sénilité du locataire de la Maison-Blanche.

Chroniqueurs et éditorialistes à la rescousse

De nombreux autres chroniqueurs de la presse américaine montent d’ailleurs au créneau sur cette affaire, qui pour défendre le locataire de la Maison-Blanche, qui pour l’enfoncer un peu plus.

D’autres, encore, à l’instar du chroniqueur du Miami Herald Matt Driscoll , exhortent une nouvelle fois les démocrates à sortir du déni et à se choisir un nouveau candidat, plus jeune, à la présidentielle de novembre 2024.

Dans le rang des partisans du président américain, le chroniqueur du New York Times Robert Krugman n’a guère attendu pour publier une défense en règle de Joe Biden et une sévère mise en cause de l’“opération téléguidée” du procureur spécial Robert Hur pour nuire au président démocrate.

Expliquant qu’il a lui-même le plus grand mal à se remémorer la date du décès de ses propres parents, Krugman confie avoir eu un entretien “off the record” avec Joe Biden en août dernier, et “je peux vous assurer qu’il est parfaitement lucide, avec une bonne compréhension des événements”, assène-t-il.

Le grand âge, “son superpouvoir”

À d’autres occasions, alors qu’il pensait que le président américain “faisait une grave erreur de jugement, comme par exemple dans sa gestion de la crise du plafond de la dette, Biden avait raison et j’avais tort”, écrit-il, non sans attaquer au passage les capacités cognitives du candidat républicain Donald Trump.

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source: Yahoo actualités

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