Contrôles routiers: objectif louable mais la méthode laisse à désirer…

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Après Hotuarea (Faa’a) en milieu de semaine, les forces de l’ordre ont mené une vaste opération de contrôles routiers jeudi 28 mars en milieu d’après-midi dans la commune de Arue. Au risque de provoquer d’énormes bouchons dont beaucoup se souviendront…

A 15h30 tapante, gros déploiement de forces au niveau du restaurant Dalhia, à proximité du stade Boris Léontieff.

Dans les deux sens, Papeete-Mahina et Mahina-Papeete, les usagers de la route, et en particulier les conducteurs de deux-roues, devaient montrer patte blanche. Sauf qu’à cette heure de la journée, qui plus est à la veille d’un long week-end, il y avait foule sur l’asphalte.

Côté Est, à 17 heures, l’embouteillage remontait jusqu’au col du Tahara’a alors qu’à l’ouest, il fallait faire preuve de beaucoup de patience à partir du l’hôpital du Taaone. Pire qu’en cas d’accident…

Alors si l’objectif est louable de faire baisse la mortalité sur nos routes, ou encore de mener la vie dure aux trafiquants et autres consommateurs de substances illicites – pakalolo comme alcool – on aurait pu quand même y regarder à deux fois avant de déterminer l’heure. Qui, visiblement, n’était la bonne.

En attendant et comme l’ont rappelé les services du haut-commissariat, le même jour, les chiffres de la sécurité routière en Polynésie française restent mauvais. Au 26 mars 2024, huit personnes avaient déjà perdu la vie sur nos routes. En 2023, la situation n’était pas meilleure ! Les contrôles routiers, plus nombreux cette année-là, ont mis en exergue la persistance de mauvais comportements tels que la conduite sans permis de conduire (2112 infractions relevées) ou encore sous l’emprise de substances illicites (622 infractions relevées). Par ailleurs, il ressort que 73% des accidents mortels en 2023 concernaient les deux-roues.

 

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