Européennes: une bataille qu’il n’a pas droit de perdre !

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« Il n’y a pas un Conseil des ministres où l’on ne parle pas des questions européennes », confiait récemment un éminent macroniste au Parisien – Aujourd’hui en France.

 

Un tropisme d’autant plus affirmé que le scrutin, crucial, approche à grand pas. Ce mercredi, à l’Elysée, dans le huis clos du Salon des ambassadeurs, Emmanuel Macron a délivré une véritable leçon à ses ministres, priés de se démultiplier dans les médias et sur le terrain dans la dernière ligne droite. « C’était une manière de nous donner des billes », observe l’un des participants.

Le président, rapporte un membre important du gouvernement, a commencé son propos liminaire d’une dizaine de minutes par un froid constat, mais « sans dramaturgie » particulière, croit-on bon de préciser. « Quand je vois les sondages, on n’est pas au niveau auquel on devrait être », s’est pourtant ouvertement inquiété le chef de l’Etat devant les siens.

De fait, la liste Renaissance emmenée par Nathalie Loiseau est au coude à coude avec celle du Rassemblement national. Parfois un peu au-dessus, parfois juste en dessous. Or, comme le reconnaît un haut cadre de la majorité, se retrouver derrière la formation de Marine Le Pen constituerait en soi « un revers électoral ».Ce mercredi matin, Macron a donc pris soin de donner lui-même le mode d’emploi au gouvernement. Pour mieux marquer le coup en matière d’écologie, les ministres sont incités à mettre en avant l’exemple de la « neutralité carbone ». « La France a porté cette promesse. Et alors que toute la presse disait que c’était foutu parce que l’Allemagne ne suivait pas, l’Allemagne nous a finalement rejoints », retient l’un d’eux. Le message glissé ? « Rien n’est jamais perdu, il faut se battre. »

«L’Europe n’est pas un marché, mais un projet»

Autre thème à promouvoir, celui de la protection, au sens large. Sociale avec le smic européen, mais aussi sociétale avec la question du numérique et des données personnelles ou encore la Défense avec le projet d’armée européenne commune et enfin celle des frontières avec la réforme Schengen. Façon de souligner que « l’Europe n’est pas un marché, mais un projet », rapporte un ministre.

Un topo, comme une preuve de plus qu’Emmanuel Macron est plus que jamais engagé dans cette bataille européenne. Comme nous l’annoncions la semaine dernière, une affiche de campagne une affiche de campagne avec pour seul visage celui du président a d’ailleurs été dévoilée ce mercredi. Et il est certain que le chef de l’Etat n’en restera pas là. « Il a envie de faire la campagne, glisse un colistier de Nathalie Loiseau. Pour lui, c’est une évidence, c’est chevillé au corps. »

Source: Le Parisien – Yahoo actualités

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