15 octobre 2024

Faire naître des vocations pour entreprendre au féminin

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Ouverture du Tahiti Women’s Forum, mardi matin, à Punaauia.

La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau était présente ainsi que sa collègue en charge de la Modernisation de l’administration, Tea Frogier, et de la consule générale d’Australie, Alison Carrington.

Dans son discours prononcé à cette occasion, la ministre a tenu à souligner l’importance de cet évènement. « Je me réjouis d’être parmi vous aujourd’hui pour cette troisième édition du «Tahiti Women’s Forum », un évènement cher au Gouvernement de la Polynésie française, tant il y est question de promouvoir l’entreprenariat auprès des femmes polynésiennes », a déclaré la ministre. 

Après seulement trois ans d’existence, le rendez-vous du Tahiti Women’s Forum est devenu un évènement incontournable pour les femmes qui souhaitent se lancer, ou évoluent d’ores et déjà dans le monde de l’entreprenariat. Au programme de l’édition de cette année : des intervenantes de qualité, des formats interactifs ainsi que des thèmes qui font écho aux problématiques quotidiennes de la femme dans le monde de l’entreprise.

Ce Forum vise à éveiller les consciences à provoquer et faire naître des vocations ou encore à révéler les potentiels. Entreprendre au féminin peut receler des difficultés spécifiques, et parfois très contraignantes lorsque l’on emprunte ce chemin dont l’univers est encore très masculin. « Un entrepreneur est un entrepreneur, qu’il soit un homme ou une femme. La distinction ne devrait pas se faire sur un genre, mais sur les capacités, les méthodes de gestions, les résultats », a souligné la ministre.

Au total, 9700 femmes ont créé leur entreprise en 2017. En 2018, elles ont été 10 669, soit une augmentation de 12 %. Sur ses 3 dernières promotions de l’incubateur PRISM, 12 Start-ups sur 20 étaient portées entièrement par des femmes. C’est dire le dynamisme dont elles font preuve. L’entreprenariat féminin est réel. Il est en expansion et il est indéniablement créateur de richesses: économiques, sociales et culturelles et humaines. 

Les dispositifs d’accompagnement, pour les aider, existent par ailleurs: ce sont par exemple les aides financières instruites par la Direction Générale des Affaires économiques (DGAE), comme l’Aide à la Création et à la Revitalisation des Petits Commerces et des Restaurants (APCR) ou encore l’Aide à l’Equipement des Petites Entreprises (AEPE) qui peuvent soutenir les porteurs de projets jusqu’à 5 millions Fcfp. C’est encore l’ADIE (Association pour le droit à l’initiative), association présente dans les 5 archipels, qui sur la seule année de 2018 a accordé 1315 microcrédits. Il existe également d’autres dispositifs tels Initiatives Polynésie, qui accompagne les porteurs de projets via l’octroi de prêts d’honneur à taux zéro.

« Avant de vous donner l’opportunité de changer le monde, je voudrais rappeler le vieil adage qui dit que « Derrière chaque grand homme se cache une femme »… Si on y réfléchit bien, cette pensée, qui en apparence valorise la femme, lui attribue les mérites d’un succès, tout en la reléguant au second rang. Or, je suis persuadé que les femmes, compétentes, méritantes et inspirantes ont clairement droit aux premières places. C’est pourquoi, je forme le vœu que ces journées permettent à nos femmes polynésiennes de prendre en main leur destin et de construire leur avenir avec détermination et passion », a également déclaré Nicole Bouteau.

Source: Gouvernement

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