Formation professionnelle: « Près de 70 000 Polynésiens ne veulent pas travailler… »

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Chaque jour qui passe, les membres de la nouvelle majorité prennent conscience de ce que l’on appelle « le principe de réalité »! Et ça fait mal…

Ce lundi matin, en séance de la commission permanente à l’assemblée de la Polynésie française, les élus ont débattu de plusieurs comptes financiers dont l’un avant trait au Centre de formation professionnelle pour adultes (CFPA); un établissement public qui fait preuve d’une réelle efficacité dans le monde du travail.

Mais ne rentre pas qui veut au CFPA! Nombre de stagiaires sont recalés à l’entrée…d’où l’idée du gouvernement Brotherson de créer une « école de la second chance » afin d’apporter à un grand nombre de Polynésiens des compétences de base qu’ils n’ont pas acquis au fil de leur (courte) scolarité.

Indépendamment de cette ambition, la ministre de la Fonction public, Vannina Crolas, a publiquement reconnu que sur les 80 000 Polynésiens actuellement « sans emploi », près de 70 000 « ne veulent pas travailler ». Et ces mêmes personnes pèsent sur la société. Bel aveu de la part d’une majorité qui jusqu’ici, à des fins de politique politicienne, accusait les gouvernants autonomistes d’être la cause de tous les maux (pauvreté, chômage…) subis par une frange de la population polynésienne.

Pour quelles raisons ces mêmes personnes ne veulent-elles pas s’insérer dans la société et contribuer ainsi à la vie de la cité ?…vaste débat.

Seule solution avancée, pour reprendre les préconisations du dernier synode de l’Eglise protestante maohi: appeler les parents à leurs responsabilités. « L’éducation commence à la maison », a déclaré Maurea Maamaatuaihutapu. « On aura beau réformer, si les parents ne jouent pas leur rôle…, cela ne servira à rien », a t’elle conclu sur le sujet.

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