Le corps d’Alexia traîné comme « un vulgaire sac à patates »

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Jonathann Daval et les parents de Alexia, Jean-Pierre et Isabelle Fouillot - Jogging solidaire en l'honneur de Alexia Daval à Gray le 4 novembre 2017. © Bruno Grandjean / Panoramic / Bestimage

Le 16 novembre dernier a débuté le procès de Jonathann Daval accusé du meurtre de sa femme Alexia, devant les assises de Haute-Saône à Vesoul.

 

Après les témoignages des enquêteurs, puis l’émouvante prise de parole de la mère de la victime, l’accusé a donné sa version des faits, cette nuit fatale où Alexia Daval a perdu la vie. Devant les assisses, l’informaticien de 36 ans évoque une dispute nocturne à leur domicile qui a mal tourné.

Sa femme, qui désire un enfant, lui réclame une relation sexuelle. Jonathann Daval s’y oppose. Offensée, pleurant qu’il ne la désire plus, la jeune femme s’emporte. L’accusé explique avoir voulu quitter le domicile, en vain… sa femme s’y oppose et le mord. Jonathann Daval raconte alors « avoir pété un câble ».

S’ensuivent des coups de poing, puis la strangulation. Alexia Daval ne survivra pas. Son mari confie ensuite la façon dont il a trainé son corps par les pieds dans la forêt avant d’y mettre le feu. « C’est comme si on tirait un vulgaire sac à patates » décrit l’accusé avant de pleurer : « Ouais, c’est dégueulasse. Même encore à l’heure actuelle, j’ai du mal à admettre que je l’ai fait. »

Par ce récit, Jonathann Daval révèle donc qu’il ne s’agit pas d’un accident comme il l’avait auparavant plaidé, et reconnait pour la première fois avoir voulu tuer son épouse. Le verdict devrait être rendu ce samedi 21 ou dimanche 22 novembre. Les proches d’Alexia Daval, et notamment ses parents attendaient ce procès depuis près de trois ans.

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source: yahoo actualités

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