Le moustique Aedes aegypti et sa capacité olfactive à l’étude

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A chaque chaude soirée d’été, impossible d’y échapper : les moustiques vous repèrent et s’en donnent à cœur joie pour piquer la moindre partie dénudée de votre corps.

Mais comment les femelles moustiques à la recherche de leurs repas sanguins parviennent-elles aussi bien à identifier leurs proies ? Et pourquoi certaines personnes se font-elles plus piquer que d’autres ? Des chercheurs en neuro-génétique de l’université internationale de Floride à Miami se sont penchés sur la question et ont découvert que les femelles moustiques repéraient les humains grâce à un récepteur qui reconnaît un composé contenu dans la sueur humaine : l’acide lactique.

Un gène de reconnaissance olfactive identifié

Dans l’étude qu’ils publient le 28 mars 2019 dans la revu Current Biology, les chercheurs expliquent s’être spécifiquement intéressés aux moustiques Aedes aegypti. Cette espèce transmet plusieurs maladies comme la dengue, la fièvre jaune et le virus Zika.

Leurs travaux ont permis d’identifier un gène, appelé Ir8a, sans lequel les moustiques perdent une grande partie de leur capacité olfactive et donc de reconnaissance de leurs proies humaines.

En effet, ce gène s’exprime dans les antennes de l’insecte, qui constituent ses organes olfactifs. Sans ce gène, la détection des humains par l’odorat est donc plus complexe pour les moustiques. Concrètement, les moustiques mutants privés de ce gène sont deux fois moins attirés par les humains que les (…)

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Source: Yahoo actualités

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