L’ex-IRD à Arue transformé en campus des métiers de l’économie bleue

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Le président Edouard Fritch, a participé, jeudi après-midi, à Arue, à la cérémonie marquant le lancement des travaux de réhabilitation des locaux anciennement occupés par l’IRD, et qui accueilleront le futur campus de formation des métiers de l’économie bleue.

La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Vice-président, ministre en charge de l’économie bleue, Teva Rohfritsch, de la ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, et du maire de la ville de Arue, Philip Schyle.

« C’est un évènement important pour le Centre des Métiers de la Mer de Polynésie française (CMMpf) et pour l’ensemble de son personnel qui prendra possession des lieux à la fin 2020, important également pour le ministre de l’Economie bleue dont les activités sont axées autour de tous les métiers de la mer », a indiqué le président.

En 2014, l’Institut de formation maritime – pêche et commerce (IFM-PC) est devenu le Centre des métiers de la mer de Polynésie française (CMMPF). Ce changement d’identité s’est accompagné d’un changement de statut avec un élargissement des compétences générales du centre qui désormais assure à la fois les formations relatives aux pêches maritimes, aux cultures marines, à la marine marchande et au yachting professionnel. Les formations relatives aux activités liées aux métiers de la production, au traitement et à la conservation des produits de la mer ont été aussi ajoutées. Le centre dispense dorénavant ses formations à une moyenne de 600 stagiaires par an.

Le gouvernement entend ainsi faire de l’économie bleue la seconde activité économique de la Polynésie française juste après le tourisme. « Et pour atteindre cet objectif, la formation dans les domaines de l’économie bleue constitue l’un des enjeux phares de développement des filières que sont la pêche, le transport maritime, le tourisme nautique, l’aquaculture et la perliculture », a précisé Edouard Fritch.

L’ambition du Pays vise à établir et à proposer aux Polynésiens une carte de formations, qui couvrira à terme, l’ensemble du périmètre des formations liées à l’économie bleue. A ce titre, il est envisagé, à terme, de pouvoir accueillir sur ce site des élèves après la 3ème qui suivront des cursus de formations de niveau BEP jusqu’au niveau BAC+2. Par ailleurs, il est également envisagé de mettre en place des formations décentralisées et de manière régulière, dans les archipels. « Nous souhaitons par ailleurs donner à ce campus une dimension régionale afin de lui permettre d’accueillir des stagiaires originaires de nos outremers français, de Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna, et pourquoi pas également nos cousins des îles Cook ou plus généralement du groupe polynésien », a également indiqué le président.

Le site dispose de plusieurs bâtiments sur une surface disponible de près de 6800 m 2. Le bâtiment principal sera rénové et entièrement adapté les locaux d’enseignement. Il abritera également les simulateurs, les équipements informatiques et le personnel administratif. Le bâtiment en bord de mer, quant à lui, va permettre l’hébergement des stagiaires originaires des îles prioritairement. Enfin, le hangar couvert disposera d’un accès direct aux embarcations de formation. Il sera transformé et agrandi afin de pouvoir accueillir des formations de mécanique, d’hydraulique et de froid.

Baptisé Ahutoru, en mémoire du jeune polynésien, natif de Raiatea, qui est allé, en 1768, avec le navire « la Boudeuse » de Bougainville jusqu’en Europe, ce campus a vocation à être le fer-de-lance du développement des filières de l’économie bleue. Le président Edouard Fritch a tenu à souligner le travail du vice-président, ministre de l’économie bleue, pour toute l’attention accordée à ce secteur, pour le travail d’accompagnement des acteurs de la mer et le soutien financier et technique aux activités de ce secteur.

Communiqué du gouvernement

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