Mise en garde cyclonique déclenchée par le Haussaire

Jusqu’ici, tout va bien. Quoique les premiers nuages s’amoncellent. Mais le pire est à redouter à la fin du week-end, préviennent les szervices de Météo Frrance qui suivent avec attention l’évolution d’une importante masse nuageuse en provenance de l’ouest.

Aussi, Météo France prévoit un passage d’une possible dépression tropicale avec l’arrivée de pluies dès dimanche soir, suivies par des vents forts pouvant atteindre 90 km/h prévus lundi et mardi, ainsi qu’une forte houle.

Pour l’heure, « aucun Système Dépressionnaire Tropical n’est formé sur la zone de surveillance de Météo-France en Polynésie française ».

Néanmoins, « une zone d’activité pluvio-orageuse est toutefois en train de se mettre en place entre Fidji et les Îles Cook au sein de laquelle plusieurs minima dépressionnaires pourraient se creuser d’ici samedi ou dimanche. A cette échéance, il reste difficile de savoir précisément quel minimum dépressionnaire pourrait se creuser significativement ».

Et Météo France de poursuivre dans un communiqué: « Il y a également encore beaucoup d’incertitudes quant à son évolution future en termes de trajectoire et d’intensité, même si un déplacement dans une direction globale vers l’Est ou le Sud-Est est privilégié .Dans tous les cas, qu’il y ait naissance d’une Dépression Tropicale ou pas, un épisode de mauvais temps (pluies localement orageuses avec des rafales de vent) est à attendre sur ces zones en fin de semaine et début de semaine suivante ».

Pour toutes ces raisons, la phase de mise en garde a été déclenchée ce jour à 8h par le Haut-commissaire de la République en Polynésie française pour l’archipel de la Société.

Il est demandé à la population de disposer de provisions d’eau et d’aliments pour un à deux jours ; de préparer son kit d’urgence ; de disposer du matériel pour sécuriser son habitation (toitures et baies vitrées) ; de nettoyer les jardins / élaguer les arbres si nécessaire ; de ranger les objets susceptibles de s’envoler.

Tous les directeurs, chefs de services et d’entreprises doivent s’assurer que le personnel prévu au plan particulier de sécurité de leur établissement peut être rapidement rassemblé.