Petit rappel des obligations faites aux cadres polynésiens de l’Education nationale

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À la suite d’un recours d’un inspecteur du 1er degré récemment titularisé pour revenir en Polynésie française, la ministre de l’Éducation, Christelle Lehartel, souhaite apporter plusieurs précisions sur les procédures administratives en vigueur.

Cet inspecteur a été admis au concours d’inspecteur de l’Éducation nationale en juin 2021 et a été affecté en métropole à compter du 1er septembre 2021 dans un département de l’hexagone. Il a formulé un vœu de retour au fenua dès le 1 août 2022. Son dossier de candidature, alors qu’il était encore stagiaire, a bien été examiné. 

Le ministère tient à préciser que les Inspecteurs comme les personnels de direction (chefs d’établissements, adjoints de collège et de lycée) ont toujours été affectés au moins trois ans dans ces postes de cadre en métropole afin d’avoir un an de formation statutaire et obligatoire à l’institut des Hautes études de l’éducation et de la formation (IH2EF) et d’acquérir deux ans d’expérience sur un premier poste.  

Grâce à l’action du ministère polynésien de l’Education, ces trois ans d’affectation ont été réduits à deux ans (une année de stage + une année d’expérience) afin de réduire le temps d’éloignement des cadres de l’éducation. 

Outre le fait que cet Inspecteur était tout à fait informé de ces conditions de départ (à savoir deux ans et non un an), et que, lorsqu’il a passé ce concours il en a accepté la règle, le ministère tient à rappeler que ces postes d’inspecteur et de personnel de direction sont des postes essentiels et hautement stratégiques pour réformer et faire évoluer notre système éducatif au bénéfice de nos élèves. Ainsi, réduire cette phase de formation et d’expérience à un an n’est pas souhaitable pour le bon pilotage de notre système éducatif. 

Comme le ministère de l’Éducation s’y est engagé auprès de tous les cadres polynésiens de l’éducation ayant passé avec succès un concours de personnel de direction ou d’inspecteur et affecté en métropole, un poste leur est systématiquement bloqué par la Polynésie française au bout de leurs deux années de formation et d’expérience.

Dans ce cas précis, cet inspecteur reviendra sur poste dès le 1er août 2023, riche d’une formation et d’expériences qu’il pourra mettre au service des enfants et du système éducatif polynésien. Il est à souligner que jusqu’à présent, aucun inspecteur de l’éducation nationale n’a demandé à déroger à la règle.

Photo d’archives

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