Pourquoi la décision de Trump fragilise particulièrement Air France…

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L’annonce par Donald Trump de la fermeture des frontières aux voyageurs en provenance des vingt-six pays européens de l’espace Schengen à partir de vendredi soir, pour une durée de 30 jours, est particulièrement rude pour la compagnie Air France.

L’action du groupe franco-néerlandais a d’ailleurs dévissé ce 13 mars dans la matinée de 15%, passant sous la barre des 2 milliards de capitalisation après avoir déjà perdu plus de 40 % de sa valeur en un mois. Lufthansa reculait de près de 12 %, ainsi que le groupe IAG, maison mère de British Airways et Iberia. A la clôture, le titre Air France-KLM a perdu 12,69% ce jeudi.

Plusieurs raisons à cela : d’abord l’axe transatlantique est le plus important de l’activité long-courrier de la compagnie. Air France seule dessert 11 villes américaines et assure 121 vols hebdomadaires. « La zone USA représente 15% de notre chiffre d’affaires pour l’activité passager », précise la compagnie. Et une rentabilité estimée par les analystes du secteur proche de 20%. Selon eux, le groupe pourrait perdre près de 10 millions d’euros de chiffre d’affaires par jour. Le groupe est particulièrement exposé, notamment via son alliance avec Delta et Virgin Atlantic qui pèse 12 milliards de dollars de chiffre d’affaires.

C’est également un coup dur dans la mesure, où la compagnie avait redéployé outre-Atlantique une partie des vols asiatiques affectés par l’impact du coronavirus. Air France avait en effet décidé d’augmenter en mars ses capacités vers New York, puis, en avril et en mai, d’ajouter des capacités vers New York, San Francisco, Seattle, Washington et Los Angeles. Même si « le redéploiement s’effectue également dans la zone Océan Indien, Caraïbes et en Afrique, » précise la direction.

Fragile financièrement

Si l’action Air France-KLM est particulièrement chahutée en Bourse, c’est aussi que le groupe est plus fragile financièrement que ses concurrents européens, font valoir les analystes. « Les groupes Lufthansa et IAG (British Airways) bénéficient d’une trésorerie plus solide et sont moins endettés, explique […]

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Source: Yahoo actualités

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