Protection judiciaire de la jeunesse: un dispositif à améliorer

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La ministre du Travail et des Solidarités Virginie Burant et le ministre de la Jeunesse, Naea Bennett accompagnés de la directrice des Solidarités, de la Famille et de l’Egalité (DSFE) Démécia Manuel ont rencontré mercredi à Paris la directrice générale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) Caroline Nisand.

Après un accueil chaleureux, les ministres se sont entretenus avec la directrice générale de la PJJ. Les échanges ont permis de constater la volonté commune de l’Etat et du Territoire d’œuvrer en faveur de la protection de l’enfance. « Nous avons évoqué plus particulièrement la protection des jeunes pris en charge par le pénal en Polynésie française. Il en ressort, très clairement, que nous devons évoluer aujourd’hui sur les dispositions utilisées dans le cadre du placement judiciaire et de la prise en charge des mineurs» a confié la ministre des Solidarités, Virginie Bruant.

Le matin même, Virginie Bruant s’était rendue au Centre Educatif Fermé (CEF) à Savigny-sur-Orge. Les CEF sont l’une des solutions de placement dont dispose la protection PJJ pour prendre en charge les mineurs en conflit avec la loi qui lui sont confiés. Il s’agit d’une véritable alternative à l’emprisonnement, dans un cadre fermé, avec de nombreux éducateurs spécialisés et assistants sociaux dont la mission est d’accompagner ces jeunes ayant commis des délits. Si cette visite a été riche d’enseignements, la ministre des Solidarités a convenu qu’un tel dispositif ne pouvait être répliqué au Fenua; « Je pense qu’il nous faut des modèles un peu plus souples. Pour autant, il était intéressant de voir quel était le parcours éducatif et la prise en charge de ces enfants. En vérité, l’objectif est de leur permettre d’éviter la prison, la récidive et enfin de les remettre sur le chemin d’une vraie et bonne insertion sociale tout autant que professionnelle ».

Hébergement d’urgence : l’expérience du Samu Social

La nuit précédente, Virginie Bruant a effectué une maraude sur le terrain à Paris, avec les équipes du Samu Social; « J’ai profité de ma mission en métropole pour contacter le Samu Social. En Polynésie française, nous travaillons sur des projets de Centres d’Hébergement d’Urgence(CHU), dont un sera situé à Papeete, non loin de la caserne des pompiers. Nous avons le terrain, des plans d’architecte et il m’a semblé important de pouvoir comparer les organisations des CHU en métropole et la manière dont nous entendons les créer en Polynésie française. J’ai souhaité voir s’il n’y avait pas de nouvelles méthodes, de nouveaux outils réfléchis et mis en place, de manière à s’en inspirer». Le Samu Social, lui a proposé la visite du CHU, puis celle du centre d’appels « 115 », un numéro d’urgence gratuit. Par la suite, la ministre est allée sur le terrain dans toute la capitale, de 20h à une heure du matin, avec les équipes mobiles pour assister à la prise en charge de Sans Domicile Fixe (SDF) en situation d’urgence. « Dans le cadre de la création de notre Bureau des Sans Abri(BSA) au fenua, ce partage d’expérience avait vraiment du sens » s’est-elle réjouie

Source: Gouvernement

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