Rachat du site de Temae-Moorea: le Tapura justifie la décision du gouvernement

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Dans un communiqué à l’adresse de la représentante Nicole Sanquer, le Tapura huiraatira justifie la décision du gouvernement d’acquérir une partie du site de la plage de Temae à Moorea, un choix avant tout guidé dans le seul intérêt de la population de l’île soeur.

Mais pour qui roule Nicole Sanquer ? Quels sont les intérêts qu’elle défend ? Sûrement pas ceux des habitants de Moorea car l’opposition de Nicole Sanquer est contraire à la volonté légitime de la grande majorité des «vrais» habitants de l’île sœur qui s’est clairement exprimée.

N’en déplaise à Madame Sanquer, le gouvernement a entendu la population de Moorea: donner enfin un large accès à la plage et disposer d’un espace récréatif et aménagé de grande qualité pour les familles. C’est ce que prévoit le projet en cours de préparation.

Cette zone sera enfin assainie et protégée des inondations qui sont fréquentes en temps de pluie. C’est ensuite la préoccupation de pouvoir trouver des emplois pour les jeunes de Moorea afin de leur permettre de vivre dignement.

Ce n’est pas en s’acharnant sur un investisseur local et reconnu, dont l’engagement en matière de développement n’est plus à démontrer, que Mme Sanquer favorisera l’installation d’un climat de confiance qui soit propice à l’investissement et à la création d’emplois. Son irresponsabilité n’a d’équivalent que sa démagogie.

Sûrement pas non plus les intérêts des habitants du motu qui sont enclavés depuis de nombreuses années par des accès routiers illégaux et inadaptés. La volonté du Pays est de créer un accès via la route de l’aérogare qui soit sécurisé, protégé et répondant aux normes en matière de construction routière. Il est utile de rappeler que le Pays a rendu à nouveau possible, en accord avec la Socrédo (ndlr: Banque de développement local), l’accès à la route de ceinture par le chemin qui longe le golf de Temae.

Ces deux opérations de désenclavement du Motu de Temae représenteront un investissement important du Pays mais qui se fera au bénéfice des familles notamment pour les protéger en cas de très forte houle ou d’inondations imprévues.Les travaux engagés par le pays sont donc réellement au bénéfice des habitants du motu dont Madame Sanquer n’est pas résidente.

Le hold up de Madame Sanquer

Le droit de préemption qu’invoque Madame Sanquer ne peut pas s’appliquer dans le cas du terrain de Temae. Il est faux de laisser croire que le droit de préemption permettrait au Pays d’éviter de devoir acheter le terrain. Dans le cadre d’un droit de préemption, qui n’est pas possible dans ce cas, c’est le juge qui fixe le prix, et compte tenu du prix moyens du m2 dans la zone,  il est fort probable que le prix fixé par le juge soit supérieur au prix négocié entre la DAF et le vendeur.

Madame Sanquer devrait savoir que le droit de préemption n’est pas un hold-up légal contrairement à ce qu’elle veut faire croire, ce qui montre son niveau d’irresponsabilité. Avec Nicole Sanquer demain, on rase gratis et on bafoue le droit et la propriété privée ! Tout le monde a bien compris, au-delà des faits et des explications exposés par le vice-président la semaine dernière, que le seul objectif de Mme Nicole Sanquer est de semer la confusion et la zizanie pour polémiquer, sans se préoccuper du sort et de la volonté des populations concernées.

Communiqué – photo d’archives

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