Réforme des retraites: quand les députés noient leur chagrin à la buvette…

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La cadence imposée pour l’examen de la réforme des retraites aurait eu pour conséquence une plus forte consommation d’alcool de la part des députés.

Les débats sur la réforme des retraites ont eu une conséquence… inattendue à l’Assemblée nationale. Les échanges houleux et la multiplication des séances tardives auraient accru les besoins « d’un petit remontant » des députés et leur consommation d’alcool à la buvette aurait suivi la courbe de montée en décibels dans l’hémicycle. Ainsi, Le Journal du Dimanche révèle que le sujet a été mis à l’ordre du jour d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale, réunissant la présidente, les questeurs, les vice-présidents, les secrétaires et les présidents des groupes parlementaires. C’est dire l’importance de la problématique.

Aucun chiffre n’est, pour l’heure, remonté, mais l’hebdomadaire rapporte plusieurs « agissements douteux » liés à l’alcool. Outre les députés qui commandent des « coupettes » à 11 heures du matin, certains passent au rhum dès 16 heures, avec un pic de consommation entre 20 heures et 21 h 30, à l’heure du dîner. Conséquence : l’établissement en est venu à manquer de certains spiritueux selon les soirs. Aussi, une députée assure avoir vu un collègue « se faire ramasser par les serveurs de la buvette tellement il était mal ».

Les chefs de file appelés à la vigilance

Autre fait marquant (mais nié par le principal intéressé) : un député Insoumis aurait vomi dans une poubelle du Palais-Bourbon, en raison d’une trop forte alcoolisation. Et, clou du spectacle : vendredi 17 février, à l’issue des débats sur la réforme des retraites, la soirée se serait prolongée jusqu’à 3 heures du matin, avec « alcool à gogo » dans les jardins et à la buvette de l’Assemblée.

Si pour certains, cette alcoolisation revêt de « la tradition parlementaire », la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, ne l’entend pas de cette oreille. Elle aurait demandé à chaque chef de file de repérer les comportements problématiques et d’alerter immédiatement les huissiers en cas de trop forte alcoolisation d’un député. Il n’est pas question, toutefois, de faire fermer la buvette, sas historique de décompression des élus de la République.

source: Yahoo actualités

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