Répondre à « l’immense exaspération fiscale » des Français

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Depuis le Grand Palais où il rendait compte des contributions des Français pendant le grand débat, le premier ministre a voulu répondre à «l’exaspération fiscale».

Le mal s’est aggravé. Diagnostiqué dès août 2013 par Pierre Moscovici, alors ministre de l’Économie, le «ras-le-bol fiscal» des Français a franchi un cap pour atteindre la «tolérance fiscale zéro». À en juger par les propos d’Édouard Philippe, qui rendait compte lundi à Paris des principaux enseignements du grand débat national, la baisse des impôts fait désormais figure d’urgence nationale.

«Les débats, je le crois, nous indiquent clairement la direction à prendre: nous devons baisser et baisser plus vite les impôts», a expliqué le premier ministre depuis le Grand Palais à Paris. En jeu: répondre à l’«immense exaspération fiscale» des Français.

Lancée par Emmanuel Macron pour trouver des réponses à la crise des «gilets jaunes», cette consultation inédite, tant dans son format que par sa durée, a donc accouché de cet impératif fiscal, quitte à renvoyer à l’arrière-plan les autres préoccupations exprimées par les participants au grand débat sur la défense de l’environnement ou la santé. «Pourtant, l’écologie est un sujet qui est monté aussi fort que la fiscalité», assure-t-on à Matignon. Mais les propos très forts du premier ministre sur les baisses d’impôts ont presque tout balayé.

Passé ce constat sur l’intolérance des Français aux impôts, la pression repose désormais sur les épaules d’Emmanuel Macron. Ce que le premier ministre s’est chargé de rappeler en creux dans son discours. «Nous sommes parvenus à une situation où hésiter serait pire qu’une erreur, ce serait une faute. Le besoin de changement est si radical que tout conservatisme, toute frilosité, serait à mes yeux impardonnable», a glissé Édouard Philippe.

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Source: Yahoo actualités

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