Sarkozy condamné à un an ferme dans l’affaire dite « des écoutes »

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Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable lundi à Paris de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire dite des « écoutes », qui avait éclaté en 2014, deux ans après son départ de l’Elysée.

L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy a été condamné lundi à Paris à trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite « des écoutes », née en 2014 d’interceptions téléphoniques avec son avocat historique Thierry Herzog. Le tribunal correctionnel a estimé qu’un « pacte de corruption » avait été conclu entre l’ex-président aujourd’hui âgé de 66 ans, Me Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, également condamnés à trois ans de prison dont un ferme.

Le parquet national financier (PNF) avait requis quatre ans de prison, dont deux ans ferme, à l’encontre de chef de l’Etat, estimant que l’image présidentielle avait été « abîmée » par cette affaire aux « effets dévastateurs ». La même peine avait été réclamée pour Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Une interdiction d’exercer le métier d’avocat avait également été demandée pour le premier.

Un « pacte de corruption » établi pour le PNF

Tout l’enjeu de ce procès reposait sur l’existence ou non d’un pacte de corruption. Dans cette affaire, il s’agissait de savoir si Nicolas Sarkozy a tenté, par l’intermédiaire de Thierry Herzog, d’aider Gilbert Azibert à obtenir un poste en échange d’informations le concernant dans l’affaire Bettencourt. Cette affaire dite « des écoutes » remonte à 2014. A l’époque, le PNF enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne de 2007 de Nicolas Sarkozy.

Les enquêteurs découvrent une ligne officieuse, secrète, ouverte au nom de Paul Bismuth sur laquelle Nicolas Sarkozy et son avocat et ami Thierry Herzog échangent. Pour l’accusations, certaines conversations prouvent qu’il y a eu un pacte de corruption entre les trois hommes. A savoir, Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, a transmis des informations couvertes par le secret, en échange d’un appui de Nicolas Sarkozy pour l’obtention d’un poste à Monaco. Poste qu’il n’avait finalement pas obtenu.

source: Yahoo actualités

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