Toutes solidaires avec le Conseil des femmes
La ministre des Solidarités, Chantal Galenon, a chaussé ses baskets avec son équipe tout en se plaçant à la ligne de départ située dans les jardins de Paofai à l’occasion de la Nuit des relais.
Par Solidarité, Vannina Crolas, ministre de la Fonction publique et Jordy Chan, ministre des Grands travaux, ont participé à la course de relais, ce samedi 29 juillet avec leurs équipes respectives. Etaient également présentes Nathalie Salmon-Hudry, Déléguée interministérielle au handicap, Nicole Bouteau et Nicole Sanquer, ainsi que Mareva Galanter, présidente et marraine de la fondation des femmes de France.
Ce défi sportif va au-delà de l’effort physique. Il soutient avant tout l’action de la fondation des femmes, dans sa lutte contre toute forme de violences au fenua. C’est un appel aux dons qu’a formulé le Conseil des femmes de Polynésie française lors de ce début de soirée.
Ces dons collectés permettront au Conseil de poursuivre ses actions menées en faveur des Polynésiennes en situation de précarité en finalisant le projet de construction du centre d’accueil Te Pū o Te Hine Here, extension du Pū o Te au – Tuianu Le Gayic, consacré aux victimes de violences conjugales et domestique. Ce conseil veut aller plus loin à travers cet élan sportif. Cette course symbolise la volonté de faire évoluer les mentalités sur la Condition féminine. Une victime peut revendiquer sa place dans la société à travers la réinsertion professionnelle et surmonter les difficultés de sa situation qui ne doit plus être perçue comme une fatalité.
Le gouvernement a tenu à soutenir cette cause à travers une forte participation des ministères. « Il y a toujours possibilité de s’en sortir. Nous sommes là pour vous accompagner, mais nous ne pouvons agir à votre place. Mesdames, prenez votre vie en main, pour vos enfants, vos proches et surtout pour vous. Le gouvernement vous accompagnera tout au long de votre parcours, en vous donnons les moyens. », a affirmé la ministre des Solidarités.« Ces infrastructures, vouées à toutes ces femmes victimes de violences conjugales, sont vraiment importantes, notamment pour marquer la place de la femme polynésienne dans notre société. Les aider et les accompagner, à travers un suivi. », a conclu Chantal Galenon.
Source: Gouvernement
