Trou d’air pour l’avionneur européen ATR

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Pour ATR, il n’y a pas eu finalement de miracle en 2018.

Le constructeur franco-italien de turbopropulseurs (50 % Airbus, 50 % Leonardo) n’a pas atteint ses objectifs fixés début 2018 : 80 livraisons et 80 commandes.

Fin 2018, le compteur s’est arrêté à 76 avions livrés (78 en 2017) et 52 appareils commandés (113 en 2017). Pourtant très vite, l’ex-président exécutif d’ATR, Christian Scherer, a su dès la fin du premier semestre que le vent avait tourné pour l’avionneur régional basé à Toulouse. Son successeur Stefano Bortoli, nommé en septembre 2018, n’a pas pu inverser la tendance.

Le bilan reste toutefois honorable, ATR ayant rencontré de forts vents contraires qu’ils ne pouvaient pas maîtriser pour certains. Le constructeur a notamment stabilisé son chiffre d’affaires à 1,8 milliard de dollars. Pour se faire du bien, ATR revendique un book-to-bill (ratio nouvelles commandes-livraisons) supérieur à un sur deux ans (2017 et 2018) avec un total de 165 commandes et 154 livraisons. Représentant environ 62 % de toutes les commandes de turbopropulseurs en 2018, l’ATR -600 (dont 20 ATR 42-600) demeure le modèle le plus populaire auprès des compagnies aériennes régionales. Il n’y a pas de mal à se faire du bien…

Quatre raisons à cet échec des prises de commandes

Pourquoi un tel décalage entre les prévisions de commandes et le bilan 2018 ?

Pour au moins quatre bonnes raisons. Si la situation iranienne a impacté les livraisons d’ATR en 2018 en raison de l’embargo décrété unilatéralement par les Etats-Unis, le constructeur régional perd également un très beau débouché commercial. « Cette situation est d’autant plus dommageable que l’Iran est un grand marché pour l’aviation régionale, avait expliqué en juin 2017 à La Tribune Christian Scherer. C’était un superbe marché d’avenir pour ATR. Les Iraniens étaient d’ailleurs déjà en

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Source: Yahoo actualités

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