A la recherche des racines polynésiennes…

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Ouverture, ce mardi matin à l’hôtel de ville de Punaauia, de la troisième édition de l’exposition généalogique «Mā’imira’a firi aufau tūti’i-À la recherche de nos racines».

Cette exposition de rosaces, faisant le lien entre ce qui a été et ce qui sera, a été réalisée en étroite collaboration entre la commune de Punaauia, la Direction des affaires foncières (DAF) et le cabinet de généalogie polynésienne de Louis Shan Sei Fan.

Riche en découvertes et enseignements, tant sur le plan des origines familiales que sur celui du foncier, cette exposition consacrée à la généalogie est à voir absolument jusqu’au 10 juin prochain.

Dans la conception polynésienne, la généalogie est au cœur de nos racines. Des Dieux mā’ohi aux astres, des marae aux milieux naturels, des hommes aux femmes que nous sommes, tout se développe conformément aux lignes généalogiques. Il est donc important d’avoir en notre possession toutes les informations permettant d’effectuer ces recherches généalogiques.

«Une partie de notre histoire, de notre mémoire collective, est stockée à Aix en Provence, dans les bâtiments des Archives nationales d’Outre-mer (ANOM). Ces archives recèlent sans nul doute d’une partie des archives foncières qui nous fait défaut, en particulier le cadastre […] Je mettrai tout en œuvre pour que nous puissions récupérer,en partenariat avec l’Etat, ce pan de notre histoire et de notre mémoire» a indiqué la vice-présidente du gouvernement, Eliane Tevaahitua.

Avant d’ajouter: «Je compte également prendre l’attache de l’Université de Londres, qui détient les archives de la London missionary society (LMS), afin de récupérer ne serait-ce qu’une copie numérisée des archives de missionnaires, consacrées à l’histoire de notre peuple».

source: Gouvernement

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