Exprimé en milliards de francs pacifique, c’est le montant des réserves du Fonds intercommunal de péréquation (FIP) qui constitue la première ressource des quarante-huit communes polynésiennes.

Ce chiffre a été dévoilé ce jeudi matin à l’assemblée par le ministre des Finances, Yvonnic Rafin, en plein débat sur la quote-part du FIP (17% assis sur les recettes du Pays) qui va permettre l’an prochain le versement aux communes de quelque 19 milliards de Fcfp. Une somme jamais atteinte jusqu’ici.

Pour les élus de A Here Ia Porinetia, et notamment Félix Tokoragi, il serait judicieux de revoir à la hausse cette quote-part: de 17 à 20%.

En réponse, le ministre des Finances a plutôt invité les tavana (maires) à utiliser les réserves du FIP évaluées à près de 7 milliards de Fcfp. De « l’argent qui dort », non investi dans des projets structurants, et qui serait consécutif, selon F. Tokoragi, à une « bonne gestion des maires ».

Un point de vue à méditer…

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