Les valeurs du rugby, bien au-delà du tapis vert…

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L’esprit de corps, la priorité au collectif, le respect de l’autorité, l’inclusion, le partage… Autant de valeurs qui donnent au rugby une influence bien au-delà des terrains où il se joue.

D’où vient la magie du rugby ? Sa pratique n’est pas planétaire, à l’inverse du football, et même si les audiences de la Coupe du monde qui s’ouvre ce 8 septembre atteindront le milliard de téléspectateurs, elles n’ont rien à voir avec celles du ballon rond. Et pourquoi Challenges consacre-t-il cette semaine sa une à la compétition alors que ses retombées économiques, aussi importantes soient-elles, ne feront pas même 0,1 % du PIB ?

Les dirigeants d’entreprises, et pas seulement ceux qui sont fans du rugby, le savent : ce sport affiche des valeurs planétaires, qui vont bien au-delà de la sensibilité nationale aux exploits d’Antoine Dupont et de Grégory Aldritt. A savoir,  » le sens du combat, la responsabilité individuelle au service de la réussite collective, l’inclusion – le fait qu’il y a une place pour tout le monde dans l’équipe, où les grands ont besoin des petits « , résume l’anglais Simon Gillham, tout à la fois président du CA Brive et longtemps au directoire de Vivendi. Tout cela explique que les anciens joueurs fassent un tabac dans les séminaires, comme Marc Liévremont avec sa belle allégorie de la passe :  » Il faut ce sentiment d’appartenance pour faire la passe, ce geste de transmission qui donne l’initiative et la lumière au coéquipier. »

Une institution plus importante que le joueur

Bien au-delà de l’entreprise, il y a aussi cet immuable respect des règles: jamais une contestation des décisions de l’arbitre, jamais ces comédies et ces chichis des stars du foot… Sur le terrain tout du moins, et c’est pour cela que la condamnation en première instance en décembre de l’ancien président de la Fédération est impardonnable.

Bernard Laporte n’a pas respecté une autre valeur du rugby, que rappelle l’ancien trois-quart de l’équipe de France Yohann Huget, tout récemment diplômé du Centre de droit et d’économie du sport : « L’institution est plus importante que le joueur.  » C’est au nom de cette prééminence que le Top 14 s’est imposé des règles qui seraient bien util[…]

source: Yahor actualités

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