Quand le Sénat alerte sur l’obésité

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C’est une prévision de l’OMS qui alarme Michelle Meunier (PS) : l’impossibilité d’enrayer la hausse de la prévalence de l’obésité en Europe dans le contexte post-covid. « Pas un seul État européen n’est en voie d’atteindre cet objectif d’ici 2025 », constate l’Organisation Mondiale de la Santé.

Cette alerte figure en première page du rapport intitulé « Surpoids et obésité, l’autre pandémie », co-écrit par Chantal Deseyne (LR), Brigitte Devésa (Union centriste) et Michelle Meunier. Le titre n’est pas anodin car l’obésité a constitué un facteur de comorbidité lors de la pandémie de Covid-19.

Si la France est loin d’être la plus mauvaise élève par rapport à ses voisins européens, un adulte sur deux est quand même en surpoids, et 17 % des adultes sont obèses. En France comme ailleurs, cette « maladie » est fortement liée à l’échelle sociale. « 75 % des enfants en surpoids ou en obésité sont issus des catégories populaires et inactives. Les enfants d’ouvriers sont quatre fois plus « touchés par l’obésité que les enfants de cadres selon l’enquête Obépi Roche de 2020.

En conséquence, le taux national d’obésité n’est pas homogène géographiquement. Il atteint 22 % dans les Hauts-de-France, 20 % dans le Grand Est, et 14,4 % en Pays de la Loire. Il est surtout très élevé dans certains territoires d’outre-mer : 31 % dans les Antilles, 47 % à Mayotte.

« Nous avons tendance à moins mastiquer pour ingurgiter plus d’aliments »

« Personnellement, ce que je retiens de nos travaux, c’est que les personnes obèses ne sont pas responsables de leur maladie qui n’est pas vraiment considérée comme telle. Par exemple, les conseils en nutrition ne sont pas remboursés. Les produits les moins chers sont ultra-transformés. On grignote de plus en plus. On (…) Lire la suite sur Public Sénat

source: Yahoo actualités

 

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