Retour à l’école: au mieux…le 18 mai

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Extrait de l’allocution prononcée ce lundi midi par le président Edouard Fritch en vue d’un début de déconfinement dans l’éducation.

J’ai demandé à la Ministre de l’éducation d’ouvrir à nouveau les établissements scolaires le 18 mai prochain en accord avec les maires de nos communes de Tahiti et Moorea, à l’instar de ce que nous avons demandé dans les archipels éloignés où dès la première semaine 80 % des élèves ont repris le chemin des écoles.

Ce sera donc une reprise progressive volontaire des familles, avant une rentrée et une reprise effective des cours programmée au moment du dé-confinement total.

Cette décision est strictement liée à la problématique des enfants qui ne trouvent pas chez eux, les conditions minimales pour assurer une bonne continuité pédagogique. Oui, c’est une mesure de solidarité territoriale, c’est une mesure d’équité vis-à-vis de ces enfants qui risquent d’être en difficulté scolaire pour l’année en cours, mais bien sûr aussi pour la prochaine année à venir. Cette ouverture concerne les classes primaires et les classes secondaires. Les enfants de la maternelle seront invités plus tard à réintégrer leur classe.

Je remercie le corps enseignant, la communauté éducative, ainsi que les directeurs d’établissement.

Je remercie particulièrement mes collègues maires et je compte sur eux pour créer les conditions minimales afin que cette mesure de reprise scolaire soit concrétisée dans les jours à venir, naturellement dans des conditions de sécurité et de protection sanitaire adaptées.

En conclusion, ce n’est pas exactement ce qu’attendaient les enseignants – hostiles, on le sait, à une reprise des cours avant la rentrée prochaine au 15 août – mais quand même ils toujours pourront se vanter d’avoir repris le boulot après leurs collègues de métropole. Au mieux, à compter du 18 mai. Principalement, en faveur des élèves les plus défavorisés qui ne se retrouvent pas dans la continuité pédagogique.

Trois semaines supplémentaires à attendre donc pour les parents d’abord contraints de faire redémarrer l’économie locale, et ensuite pour les gestionnaires de cantines et autres cuisines centrales à l’arrêt. Car si pas d’école, collège et lycée, pas de factures de cantine et donc, plus d’argent pour les entités concernées. Nombre d’entre elles sont structurées sous la forme d’une APE (Association de parents d’élèves) et ne vont pas pouvoir tenir longtemps, au risque de disparaître.

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