6 décembre 2024

L’indépendance d’O. Temaru: « A cette allure, ils n’y arriveront jamais! »

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C’est en tous cas le point de vue du président du Amuitahiraa o te nunaa maohi, Gaston Flosse, qui était samedi soir l’invité du journal de TNTV.

L’ancien président du pays, et père de l’autonomie interne, n’y a pas été de mains mortes pour dire tout le mal qu’il pensait du Tavini huiraatira!

En réaction à la célébration du 11ème anniversaire de la réinscription de la Polynésie française sur la liste onusienne des pays à décoloniser, Gaston Flosse soutient que « ce n’est pas devant l’Onu qu’il faut aller mais devant le président Macron à Paris ». Et de préciser que dans le contexte politique actuel avec trois députés, le président de l’Assemblée et celui du Pays, le courant indépendantiste polynésien dispose dorénavant de tous les leviers pour se faire entendre.

Gaston Flosse s’est même payé le luxe de tacler son meilleur meilleur ami de cinquante ans, celui qui compare l’indépendance à « un bonheur suprême », en lui rappelant au passage que cela fait 47 ans qu’il essaye d’obtenir cette indépendance. En vain. Lui en revanche, n’en démord pas: « Sans la France, c’est un mur devant nous (…) On a besoin de la France comme la France a besoin de nous (…) Il nous manquerait 100 à 120 milliards par an ». Ne serait-ce que pour faire face aux dépenses régaliennes (Education, Police, Justice etc) assumées aujourd’hui par la « puissance administrante ».

L’ancien président du Pays a également commenté le bilan des un an du gouvernement Brotherson. Avant de le traiter de « menteur » s’agissant des « 34 milliards de passif «  que l’ancienne équipe aurait laissés en héritage. Ce dont on est sûr, en revanche, c’est qu’il y avait bien 26 milliards de réserves dans les caisses au lendemain de la prise de pouvoir du Tavini, en mai 2023. Un bas de laine bien troué depuis par les nombreuses erreurs de gestion observées durant cette première année de mandature.

 

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