« Paris 2024 » à Teahupoo: un chantier « colossal » à réaliser

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Une visioconférence commune Etat-Pays avec le comité « Paris 2024 » et son président Tony Estanguet s’est déroulée lundi 24 janvier à propos de l’organisation des Jeux Olympiques de Surf à Teahupo’o.

Il s’agissait de la première réunion de travail en visio-conférence avec Paris 2024 depuis la venue en Polynésie française de la délégation en novembre dernier. Tous les aspects liés à l’organisation des épreuves ont été abordés entre les autorités de l’Etat et du Pays et le comité Paris 2024 et notamment les questions juridiques liées à l’organisation de cette évènement sportif au regard des conventions existantes ; la création éventuelle d’une « antenne locale » de Paris 2024 ; l’identification des différents sites concernés par les jeux, comme la marina de Teahupo’o, la route et le pont d’accès au domaine Rose qui accueillera les installations olympiques, la passerelle piétonne, l’accès à la mer du domaine Rose, les aménagements de la pointe Riri  ainsi que le fonctionnement des infrastructures, avec le déploiement d’une fibre optique telecom (Onati) et d’un poste de livraison électrique basse et haute tension (Secosud), d’une tour du jury qui sera provisoirement implantée sur les ancrages existants, sans oublier l’hébergement de la délégation hors athlètes, estimée à 210 personnes. Il a également été question du déploiement d’un réseau d’eau potable et d’assainissement.

Le comité international olympique (CIO) a également souhaité disposer d’études sur la qualité des eaux de baignade.

La sécurité des lieux et des personnes, ainsi que la sécurité des flux routiers et maritimes ont fait l’objet d’un point particulier de la part des services de l’Etat concernés. Ont aussi été abordés les protocoles d’Etat de sécurité et de sûreté, avec l’identification des menaces potentielles et le déploiement des moyens correspondants.

L’accompagnement financier de l’Etat sur ces opérations représente 568,26 M Fcfp.

Le haut-commissaire a précisé que les fonds structurels 2022 sont d’ores et déjà mobilisés, comme le 3e instrument financier (3IF), le Fonds Européen d’Investissement (FEI), le Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) et le contrat de développement au profit des communes.

Le comité Paris 2024 s’est dit « rassuré et conscient de la contrainte très forte que représente l’organisation de ces épreuves olympiques de surf à Teahupo’o ». Il a souhaité saluer « cet effort colossal » et « l’implication des autorités du Pays pour assurer sa bonne organisation ». Pour le résident Édouard Fritch, cette réunion était importante « pour pouvoir identifier clairement les chantiers et programmer les travaux ».

Les prochaines étapes seront la visite au mois d’avril/mai d’une délégation de Paris 2024 accompagné d’une délégation du CIO qui permettra de valider définitivement les dernières options sur l’implantation et l’organisation du site.

Elle sera suivie en août, lors de la compétition Tahiti Pro, d’une délégation conduite par le président de Paris 2024, Tony Estanguet, lui-même triple médaillé olympique en canoë slalom.

Le président Édouard Fritch a rappelé qu’au-delà des contraintes de sécurité, il souhaite que « ces jeux soient un succès et un grand moment de joie pour la Polynésie française ». A cet effet, il souhaite que « les jeunes puissent voir et participer à ces jeux. »

source: Gouvernement

 

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