Pollution: et si l’on aspirait le CO2 ?

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Une onde d’espoir avec ce 3e opus. Après deux premiers volets très alarmants, le dernier volet du 6e cycle d’évaluation du GIEC, dévoilé ce lundi 4 avril, dessine des chemins possibles pour éviter la catastrophe climatique. Mais à la condition d’efforts considérables et inédits.

Des propositions, basées sur de nombreux travaux scientifiques, sont faites pour chaque grand secteur (énergie, transport, industrie, agriculture…) et face à l’urgence et à une réaction bien trop timorée des États face au péril, les solutions technologiques, comme le captage de CO2, ne sont plus écartées.

Les techniques d’élimination de CO2 de l’atmosphère (CDR) étaient jusqu’ici jugées risquées et peu efficaces par la communauté scientifique. Mais les experts du climat semblent avoir changé d’avis. D’abord, car il y a un constat, que l’on connait depuis la précédente partie du 6e rapport du GIEC, dévoilé à l’été 2021: sans captage de CO2, impossible de rester sous les 2°C (d’augmentation de la température mondiale en 2100 par rapport à l’ère pré-industrielle), sans même parler de 1,5°C.

Pour respecter l’Accord de Paris, il faudra donc compter sur ces technologies, écrivent les experts du climat qui ont calculé pour la première fois l’efficacité des diverses techniques permettant d’éliminer le CO2 de l’atmosphère. Avec une précision importante: cela ne peut être qu’un complément. Des mesures d’atténuation drastiques de nos émissions de gaz à effet de serre sont encore et toujours urgemment nécessaires.

Pour atteindre l’objectif mondial de zéro émission de CO2 net, les puits de carbone naturels, les forêts et les océans essentiellement, ne suffiront pas. Pour rappel, notre grand allié l’océan a absorbé environ un tiers du CO2 généré par les activités humaines depuis le début de la révolution industrielle.

source: Yahoo actualités

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