Comment soutenir au mieux les 10 000 salariés toujours placés en réduction de temps de travail

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La ministre du Tourisme et du Travail, Nicole Bouteau, a réuni, mardi après-midi, les partenaires sociaux à l’occasion d’une Concertation Globale Tripartite.

Objectif principale de cette rencontre: débattre et recueillir l’avis des représentants des organisations syndicales d’employeurs et de salariés sur l’évolution proposée des dispositifs exceptionnels de sauvegarde des emplois créés en mars dernier, le DIESE et le DESETI.

En effet, le gouvernement a décidé de prolonger au-delà du 30 novembre la période de circonstances exceptionnelles sur laquelle ces dispositifs s’appuient. Ces derniers ont indéniablement permis d’atténuer les effets de la crise sur les emplois menacés. Aujourd’hui, il y a près de 10 000 salariés dont la réduction du temps de travail est partiellement compensée par le Pays. Il est aujourd’hui indispensable de repenser et renforcer les dispositifs existants pour tenir compte de l’inscription de la crise dans la durée et soutenir plus durablement entreprises, salariés et patentés et ainsi éviter que la crise économique n’engendre une grave crise sociale.

Afin d’éviter des licenciements pour motif économique dans les entreprises qui sont contraintes de réduire leur activité compte tenu de la crise, le DiESE est destiné à soutenir les entreprises par une aide financière permettant de compenser la perte de revenu des salariés impactés par la baisse du temps de travail.

Avec pour objectif de sauvegarder l’emploi des travailleurs indépendants, le DESETI, quant à lui, s’adresse aux personnes physiques patentées qui exercent une activité professionnelle non-salariée et qui ont été contraintes de cesser totalement leur activité du fait de circonstances exceptionnelles liées à l’épidémie due au Covid-19.

Pour sa part, Nicole Bouteau a présenté le bilan de l’ensemble des mesures de soutien au maintien de l’emploi mises en place dans le cadre de la crise que traverse le Pays. Elles avaient pour objectif de participer à la sauvegarde des outils de production, des entreprises et des emplois dans un contexte de pandémie mondiale qui frappe également la Polynésie depuis plusieurs mois tant sur le plan sanitaire qu’économique. « La crise est inédite, majeure, d’une rare violence, et ses effets ne sont pas encore totalement connus et cernés », a rappelé la ministre.

Source: Gouvernement

 

 

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