Il y a une limite à l’hyper-connexion professionnelle

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Noémie est community manager pour une marque de vêtements. Tous les soirs ou presque, entre 22 heures et minuit, son chef la harcèle d’e-mails et de SMS, sans bonjour nimerci.

C’est hélas un cas fréquent dans nos vies professionnelles hyperconnectées : d’après un sondage de l’Ugict-CGT publié il y a quelques mois, 57% des cadres souhaiteraient bénéficier d’un droit réel à la déconnexion. Celui-ci a été instauré par la loi travail de 2016. Mais que faire quand votre hiérarchie ne le respecte pas ?

«Il faut d’abord faire mesurer la gravité de la chose à son chef. Si lui-même est habitué à ne pas avoir d’horaires, il n’aura peut-être pas conscience d’abuser», explique François Chauvin, coach et consultant RH au sein du cabinet Forces vives. Suivant la fréquence des messages, les horaires ou encore le caractère d’urgence de la tâche réclamée, on pourra ou non parler de harcèlement.

Attention, il faut rester dans le concret : «Rappelez-lui l’heure à laquelle il vous a contacté, le nombre de fois, la raison de ces messages, conseille le coach. Dire “Arrête, ça suffit !” ne sert à rien. Il faut expliquer le pourquoi, indiquer que cela vous empêche de vous reposer et vous stresse. Ensuite, il est judicieux de terminer par une proposition, par exemple de faire un point quotidien le matin. S’il voit que cela fonctionne, il ne vous embêtera plus en dehors du boulot.»

Si malgré tout rien ne change, vous pouvez alors vous rapprocher des services RH ou de vos représentants du personnel pour réclamer un rappel à la loi. «Mieux vaut commencer par une mise en demeure de votre employeur par courrier», estime François Vaccaro, avocat spécialiste en droit du travail. Et ce n’est pas parce que vous êtes au forfait jours que ce droit ne vous concerne pas. «Si vous en venez à démissionner

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Source: Yahoo actualités

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